Puisque le corona ne nous a pas laissé la possibilité de parcourir le monde et nous arrêter aux Etats-Unis afin de découvrir toutes les beautés de l’E3, Ubisoft est venu à nous en nous proposant d’essayer en avant-première Assassins Creed Valhalla.
Pendant près de 3 heures et demie, j’ai pu partir sur les traces d’Eivor dans une Angleterre funeste du IXe siècle, et plus précisément East Anglia.
Alors que j’organisais un co-host de son annonce lors d‘un live Twitch en collaboration avec Ubisoft, nous avions pu découvrir l’univers, le titre, mais aussi la pochette du jeu, entièrement réalisé par le maestro » Bosslogic » !
Après avoir vécu un retournement de situation avec Assassin’s Creed Origins et une très belle proposition d‘Assassin’s Creed Odyssey, voyons si Odin aura raison de nous, ou pas !
Dans la lignée de ce que l’on connait
On ne va pas se le cacher, mais dans la foulée, c’est techniquement le même jeu qu’Odyssey, mais à une époque différente… Enfin, c’est ce que je pensais dès les premières minutes de gameplay !
Certes, on ne va pas rechanger encore une fois une formule qui marche et qui surtout a prit un virage à 180 degrés lors de l’épisode Origins. Néanmoins, force est de constater qu’à chaque réitération, la nouvelle proposition vient apporter sa petite touche et ses modifications.
Alors que je jugeais un peu trop » facile » les combats contre les mercenaires et autres boss dans Assassin’s Creed Odyssey. On voit clairement une différence avec la saga des Vikings ! Comme-ci les développeurs avaient fait un rétropédalage tout en y apportant plus de cohérence. Et cela, je l’ai tout de suite ressenti lorsque j’ai troqué ma petite hache pour un fléau.
Le timing prend une place plus importante et le fait de s’adapter selon la situation prend tout son sens !
Quoi d’autres ?
Si Eivor a une approche d’ours du Nord, il ne faudra pas hésiter à user de stratagème et anticiper le terrain sous peine de voir sa barre de vie descendre à la vitesse de l’éclair.
En ce qui concerne le HUD et la carte, cela reste similaire aux précédents opus. Toutefois, quelques éléments de la carte ne seront pas affichés et légendé, mais plutôt placé astucieusement.
Que ce soit les World Boss, monstres légendaires ou autres » Events « , il faudra bien regarder attentivement la carte et ne pas hésiter à zoomer celle-ci et surtout tendre les oreilles… Certains bruits pourraient vous surprendre !
Assassins Creed Valhalla vous invite à parcourir toute l’Angleterre et découvrir ses secrets. Si l’on pouvait petit à petit découvrir l’Egypte Antique. Ici, tel un Zelda Breath Of The Wild, vous pouvez partir où bon vous semble…
Des pages de codex à obtenir ? Des armes à looter ? Des ressources à piller ? Aucun problème ! C’est vous qui décidez.
Une direction artistique maîtrisée
Ce n’est pas une énorme surprise si je vous dis que Assassins Creed Valhalla respecte non seulement toute l’atmosphère mais aussi l’histoire des Vikings.
Que ce soit les raids, les mini jeux qui mettent en scène les rituels barbares, les conflits géopolitiques ou encore la mythologie. Tout est réunis pour fournir un bon cocktail d’histoire et de contenu pour les fans de cette tribu.
Pour tout ce qui touche aux bruitages et aux musiques, on reste sur quelque chose de complètement maitrisé. On a pu voir l’exercice se produire pour le monde de la piraterie avec Assassin’s Creed Black Flag, qui pour ce point était une réussite.
Point de vue visuel, le jeu reste joli sans pour autant éclater la rétine. Pas de nouveaux moteurs ou de nouvelles technologies apportées à ce jour.
Conclusion Hative d’Assassins Creed Valhalla
Malgré le fait que j’ai pu y jouer 3 heures et demie, je n’ai pas vraiment pu découvrir toutes les nouvelles facettes du jeu.
Certes, j’ai pu apercevoir un arbre de talents beaucoup plus complet et complexe. (à l’égale d’un spherier d’un certains Final Fantasy X) Ou encore essayer les raides, les mini-jeux de boissons et autre loufoqueries.
Cependant le nouveau contenu restait assez minime de ce que j’ai pu voir.
Le seul réel plus est pour moi les différents World Boss (Sœurs de Lerion) qui ont chacune des patterns et particularités que je vous laisse découvrir pour ne pas vous gâcher la surprise.
L’approche Viking et Assassin est finalement pas si mal amené que cela. Même si il est plus logique de jouer bourrin à la manière d’un barbare plutôt que d’un serpent se cachant dans la pénombre.
J’attends avec impatience de découvrir la suite et pouvoir vous dévoiler d’avantage mes impressions de fan de la première heure. Skal !