La loi du plus fort
Dans Ferocious, une règle domine : survivre. Si vous voulez rester en vie, vous devrez utiliser toutes les armes à votre disposition. Pistolets, fusils à pompe, carabines, couteaux, lances… ce n’est qu’une fraction de l’arsenal proposé. Ici, c’est tuer ou être tué. Seul le dernier debout pourra espérer s’en sortir.
Une île cauchemardesque
Le jeu place le joueur sur une île où chaque pas est synonyme de danger. On y affronte à la fois une armée de mercenaires et des dinosaures féroces, toujours prêts à bondir à la gorge.
L’organisation Manifesto, mystérieuse et aux intentions troubles, envoie ses soldats pour vous traquer. Mais ce sont les créatures préhistoriques, rugissantes et affamées, qui volent la vedette. Les grognements lointains, les bruits de pas lourds et les ombres menaçantes plongent immédiatement dans une ambiance d’oppression.
Lors de ma session, je me suis surprise à m’arrêter régulièrement, convaincue qu’un prédateur allait surgir à tout instant. L’atmosphère sonore et visuelle fonctionne parfaitement : Ferocious fait vivre la peur constante d’être la proie. Ce qui, entre nous, a bien fait rigoler les développeurs du jeu, fiers de leur bébé 🙂
Se battre ou manipuler
Le gameplay offre une approche intéressante : deux façons de survivre.
- Vous pouvez combattre vous-même, en abattant mercenaires et dinosaures à l’aide de votre arsenal.
- Ou bien, plus original, vous pouvez « convaincre » un dinosaure de faire le travail à votre place.
Ce choix tactique apporte une variété bienvenue. Par exemple, demander à une créature massive d’éliminer un groupe d’ennemis ou de forcer une porte inaccessible change la dynamique de la partie. Cette interaction entre le joueur et la faune locale promet des situations imprévisibles.
Un projet modeste mais ambitieux
Ferocious est développé par une petite équipe indépendante. Le jeu n’a pas la prétention de rivaliser avec les mastodontes du AAA. Pourtant, son ambiance, son identité visuelle et sa tension en font une expérience à part.
L’authenticité vient aussi de cette modestie : les développeurs se concentrent sur l’essentiel, à savoir une atmosphère oppressante et une boucle de gameplay nerveuse. Pas besoin d’un monde ouvert gigantesque pour ressentir le danger. Quelques pas dans la jungle suffisent pour comprendre que la survie sera un combat permanent.
Une immersion oppressante
Ce qui frappe dans Ferocious, c’est le malaise qu’il installe. Les grognements au loin ne sont pas qu’un décor sonore. Ils sont une menace constante qui force le joueur à rester vigilant. Chaque recoin de l’île semble cacher une embuscade, chaque souffle du vent peut annoncer une attaque.
Cette sensation d’inconfort permanent est une réussite. Le joueur n’explore pas sereinement : il survit, il avance prudemment, il scrute l’horizon. On retrouve une tension digne des meilleurs survival horror, mais transposée dans une jungle peuplée de dinosaures.
Un prix attractif
La sortie de Ferocious est prévue pour cet hiver sur PC, au tarif de 24,99 €. Un prix accessible qui reflète la taille modeste du projet, tout en offrant une expérience intense et originale.
Pour les amateurs de survie, de dinosaures et de sensations fortes, c’est un titre qui mérite de figurer dans la liste des attentes.
Verdict provisoire
Sans révolutionner le genre, Ferocious propose une immersion unique grâce à son ambiance sonore et visuelle. La peur d’être traqué par des dinosaures, combinée au danger constant des mercenaires, rend chaque minute tendue.
Avec son prix abordable et son concept rafraîchissant, le jeu pourrait bien séduire les amateurs de survival nerveux. Rendez-vous cet hiver pour découvrir si l’île de Ferocious parviendra à dévorer les joueurs ou s’ils réussiront à s’imposer comme les véritables prédateurs.
