Flight Simulator – Avis Test

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Depuis maintenant près de 40 ans, les Flightsimmers ont découvert la série Flight Simulator. Pour cette mouture 2020, c’est le studio bordelais ASOBO qui s’est chargé de la lourde tâche de nous pondre un chef-d’oeuvre. Les chiffres sont juste astronomiques, nous allons y venir, mais je vous le dis d’entrée, ce jeu s’annonce comme incontournable tant pour les novices que les pilotes aguerris. De plus, il ouvre une toute nouvelle dimension sur ce qui nous attend avec la prochaine génération de console qui approche. Bref, voici sans plus tarder mon test ou plutôt ma déclaration d’amour à cette simulation aéronautique.

Découverte en douceur

Flight Simulator ne vous propose pas de scénario. Franchement, nous n’en avons pas besoin. Nous sommes ici dans de la simulation pure. Donc, libre à vous de faire ce que vous voulez. Je ne pense pas être le seul, mais la première chose que j’ai souhaité faire, c’est survoler ma maison. Sachez une chose, c’est que votre maison EST là dans le jeu, n’en doutez pas! Le titre développé par ASOBO utilise le système de cartes de Bing. Certes, certains endroits peu fréquentés voir perdus sont générés avec une sorte d’algorithme aléatoire qui rend très bien, mais tout est là. Que vous décidiez d’aller survoler les pyramides d’Égypte, Las Vegas, le Mont-Blanc, le Mont Fuji, vous pourrez faire ce que vous voulez. À quoi ressemble votre quartier ou votre ville vue du ciel ? Pourquoi ne pas le découvrir…

J’ai eu la chance de tester ce Flight Simulator dans les meilleures conditions avec un équipement de la marque Thrustmaster. Le T16000M FCS Flight Pack pour être précis.

Sachez qu’il y a plusieurs écoles. Ceux qui vous diront qu’il n’est pas nécessaire d’acquérir ce genre d’accessoires pour jouer au jeu et ceux qui vous diront que c’est indispensable. Désolé, mais je suis de la seconde école. C’est un peu comme les volants pour les jeux de bagnoles. Oui, vous pouvez être chill dans votre fauteuil manette en main et faire deux ou trois courses, mais en règle générale, si vous vous adonnez plus à votre passion ou votre jeu de voiture préféré, vous penserez vite à acquérir un volant. Ici, c’est pareil.

Donc, pour ce qui est de ce T16000M, j’ai vécu la plus belle expérience de simulation vidéo ludique de ma vie, et je pèse mes mots. Que ce soit dans les premiers vols, l’apprentissage ou encore le ressenti, c’était juste dingue. Le test complet du pack, Joystick, manette de gaz et palonnier arrive très prochainement sur le site, car j’ai d’autres jeux à tester. Je pense notamment à Star Citizen.

Flight Simulator propose de jouer à la manette si vous le souhaitez pour une découverte plus « arcade » du titre. En réalité, au démarrage, le jeu analyse votre environnement pour vous apporter la meilleure expérience qui soit. Analyse de votre machine pour vous proposer la meilleure config, vos accessoires, manette, clavier/souris, Joysticks… Bref, laissez-le faire! Une fois cette étape passée et les 150 Gb installés, place à l’école de pilotage.

L’école de pilotage

Ils ont pensé à tous les joueurs pour ce Flight Simulator. Si comme moi, vous n’aviez pas eu l’occasion de jouer aux derniers titres de simulation de vol, je pense notamment à X-plain, je vous conseille de passer par l’école avant d’entamer votre premier vol en solo.

Les cours se passent à bord d’un Cessna 172 et sont superbement donnés, les explications sont juste dingues. Tous les instruments en place dans l’avion sont fonctionnels et opérationnels. Vous devrez les comprendre et savoir où ils se trouvent pour pouvoir voler en toute tranquillité. Flight Simulator vous propose également des défis à réaliser qui mettront vos apprentissages à l’épreuve. Montrez au monde de quoi vous êtes capables avec un résultat dans le classement mondial.

Un contenu dantesque

Que vous optiez pour la version de base du jeu qui est incluse dans le Game Pass PC, ou les deux autres versions, vous en aurez déjà pour votre argent. Comme je l’avais expliqué dans un article précédent, c’est 80 aéroports modélisés à la main dans la version deluxe et un peu moins dans les autres éditions. Vous aurez également des avions en plus, mais le contenu de base est déjà dantesque. Rien ne vous empêche de démarrer sur la version standard et de migrer vers une plus haute par la suite.

Je ne sais pas si à l’avenir le studio compte ajouter de nouveaux appareils, mais l’idée est intéressante. Je sais que du contenu arrivera progressivement avec la communauté, car Flight Simulator dispose d’une boutique où il sera possible d’acheter du contenu. Lors de ma preview, rien n’était encore disponible. Cela va arriver avec la sortie du jeu et l’ouverture de cette boutique.

Petit à petit donc, et après avoir pris la confiance et la maîtrise, rien ne vous empêche de passer sur un plus gros avion. J’ai essayé le Boeing A320Neo, j’ai vite abandonné. Mon moi intérieur a juré qu’il reviendrait une fois que le skill nécessaire sera acquis. En ce qui concerne donc la rejouabilité de ce Flight Simulator, elle est infinie. Jamais un vol ne sera pareil, que ce soit la météo, le paysage, l’heure de vol bref vous serez éblouis à chaque décollage.

Je cherche ma rétine

En vrai, elle est complètement éclatée! Le jeu est tellement beau qu’il m’est souvent arrivé de me demander si j’étais vraiment dans un jeu. Même avec le joystick dans la main. Oui, même avec le joystick à la main…

Pour arriver à un tel résultat, ASOBO n’y est pas allé par quatre chemins. Plus de 2.000.000 de villes, 1.500 milliards d’arbres, 37.000 aéroports, toutes les routes de la terre et enfin, 2.000.000 de Gigabytes de données géographiques. Bref, un exploit d’une envergure juste démesurée, et ça marche. J’ai hâte de voir les records que le jeu va rafler dans le Guinness book cette année.

Pour les nuages par exemple, ce ne sont pas simplement des textures qui ont été ajoutées dans le jeu, mais bien une masse voir un objet à part entière. Il est possible de les traverser, de les survoler, de voler en dessous et surtout de voir les conditions météorologiques changer en cours de vol. Vous n’aurez aucune limite. Les effets de lumière, voler de nuit, de bon matin bref un régal pour les yeux.

Quel son!

Je ne suis pas pilote dans la vie malheureusement, mais j’ai déjà eu l’occasion d’entendre des avions, car je vis pas loin d’un aéroport. Aéroport où j’ai d’ailleurs décollé plusieurs fois ces derniers jours (dans le jeu bien sûr). Le système de météo en temps réel de ce Flight Simulator est complètement dingue. En effet, si vous volez dans votre région et que vous regardez par la fenêtre, le temps est pareil dans le jeu. Voler en plein orage! Le pied… Pour ce qui est de la météo, sachez également qu’elle est mondiale. Du coup, le jeu s’annonce déjà plus qu’intéressant pour l’hiver prochain!

Que ce soit la vue intérieure avec la modélisation parfaite des cockpits ou encore la vue extérieure, le rendu son est complètement différent. Un peu comme dans un jeu de courses, mais là vous êtes à 10.000 mètres d’altitude.

Fracture temporelle et ouverture vers le futur

En effet, si vous vous apprêtez à décoller avec Flight Simulator, vous risquez de découvrir une nouvelle dimension. Celle de la liberté de faire ce que vous désirez. Ce simulateur m’a également fait réaliser que nous étions à la veille d’un passage à une autre génération de console. Il est l’exemple même de cette transition. Flight Simulator est attendu sur Xbox Serie X et je n’ai qu’une hâte, voler de mes propres ailes assis confortablement dans mon salon. ASOBO et Microsoft signent ici avec ce titre la fin d’une ère et ouvrent la porte à une autre dimension.