Gears 5 Avis – Un chef d’oeuvre?
Si je vous dis Xbox et que je vous demande de me citer ses exclus au niveau des jeux de tirs, vous me direz tout de suite soit Halo ou alors Gears of War. Ce sont vraiment les figures emblématiques de la firme de Redmond et bonne nouvelle, cette année nous avons droit à l’épisode 5 de Gears of War. Il faudra encore faire preuve de patience pour la sortie de Halo Infinite, mais en attendant, nous aurons de quoi faire avec ce Gears 5.
Vers le renouveau?
Évidemment dans ce test je vais vous parler de ce Gears 5 ô combien attendu par les fans. Maintenant, attendez-vous à ce que je reste évasif sur la campagne. En effet, si certains d’entre vous on déjà eu la chance de la finir ou sont en plein dedans, je ne me pardonnerais pas de leur avoir gâché l’expérience.
Car oui, je peux l’avouer haut et fort, ce Gears 5 de The Coalition et l’équipe de Rod Fergusson, est juste un chef d’oeuvre. On en reparlera toujours dans quelques années comme étant l’un des titres qui a marqué la console de Microsoft. Graphismes, bande–son, jeux de lumière, les gars du studio ont fait un boulot de dingue et je me demande sérieusement si ils sont sur une autre planète ou réellement au canada.
Comme je vous le disais donc, je ne compte pas « trop » vous spoiler la campagne. Promis, même si le jeu est sorti il y a quelques jours. Suite directe de Gears of War 4, Gears 5 marque un tournant dans la série en changeant déjà légèrement son nom. Au début, je me suis demandé si ils nous la mettaient à l’envers comme SuperKonar. Ce dernier avait décidé un matin de se faire appeler Cyril. Ensuite, je me suis rendu compte que tout comme lui, le studio restait pareil en étant même devenu meilleur. Meilleur dans tous les sens du terme et même au niveau de la communication.
Ca bosse dans l’ombre chez Coalition
Après une petite bande-annonce lors de l’E3 2018, l’équipe de Rod s’est enfermée dans un bunker impénétrable ou même l’eau circulait en circuit fermé. Ils devaient limite avoir une station d’épuration ou autre au sein des studios tant les fuites et la diffusion de contenu étaient inexistantes. Pourtant ils bossaient, et pas qu’un peu, quand on voit le résultat offert dans ce Gears 5. Un an et quelques naissances plus tard, nous sommes à l’E3 2019 et là, c’est l’interrogation totale. Un mode « escape » est présenté en grande pompe. Donnant envie certes, mais, qu’en est-il de la campagne. Grosse question à ce moment-là. En même temps, la campagne est la partie dominante des Gears of War, ou plutôt devrais-je dire des Gears.
Mise en jambe
Vous commencerez l’acte 1 aux commandes de JD, le fils de Marcus Phenix et vous dégommerez les premiers locustes et la vermine qui va avec. Par la suite, vous prendrez le « contrôle » de Kait Diaz qui fera face à ses « démons« … Elle ne sera pas seule dans cette aventure et tant mieux, car elle en aura bien besoin. Le renouveau du jeu vient dans la possibilité d’explorer de nouveaux lieux, et ce en totale liberté.
Vous pourrez vous déplacer en skeef, une sorte de traîneau des neiges tiré par une voile. Les zones que vous atteindrez et devrez découvrir seront des points d’intérêts. C’est à ces endroits que le titre reviendra aux sources. Il vous fera rejouer comme à l’ancienne dans des parties de cartes linéaires. Vous pourrez ainsi sauter de missions en mission en utilisant votre skeef et réaliser par la même occasion des missions annexes.
Ce n’est pas Kait Moss
Mais alors de loin ! Cette jeune demoiselle que vous allez apprendre à connaître, en aura des choses à vous raconter. Tout au long de l’aventure, vous allez la voir évoluer et aussi complètement changer. À la fin de votre aventure, Kait ne sera plus la même et vous aurez face à vous une vraie meneuse. C’est juste incroyable tant la liberté de scénario a été revue dans ce Gears 5. Entre deux phases d’actions, le studio a réussi à écrire et tisser entre les protagonistes une relation très forte. Tellement forte entre eux que ça les humanise. J’oubliais presque que j’étais dans un jeu.
Préparez-vous également à vivre à nouveau des hauts et des bas dans ce cinquième épisode. Des moments remplis d’émotions comme vous avez pu en vivre avec, souvenez-vous, la mort de Dominic Santiago dans l’acte 3 de Gears of War 3. Si une larme vient de couler sur l’une de vos joues ou que vos poils se sont hérissés, c’est que vous n’êtes pas un insensible. On pourra même dire que l’équipe de Rod Fergusson a su toucher votre petit cœur de gamer chez vous, tranquillement installé dans votre canapé. Chapeau Rod!
Jamais sans mon Jack
Vous le connaissez déjà depuis un certain temps, mais Jack, votre robot volant qui vous accompagnait juste pour la forme dans les épisodes précédents, devient enfin contrôlable. Comme je vous le disais, Gears 5 apporte de nouvelles choses et celle-ci m’a beaucoup plu. Tout au long de l’aventure, vous devrez améliorer Jack et surtout utiliser ses compétences judicieusement. Dans les zones ouvertes, vous devrez trouver des composants qui permettront d’améliorer votre compagnon tel que la capacité a prodiguer des soins, électrifier des ennemis, poser des pièges ou encore permettre à Kait de devenir invisible. Vous débloquerez aussi des compétences en fonction de l’avancée du jeu rien que pour votre plaisir.
Un multijoueur qui vous veut du bien
Si nous avons pris un peu de retard pour vous sortir ce test de Gears 5 c’est en partie à cause de lui… Non pas parce que nous ne voulions pas le lâcher (enfin si un peu quand même). Mais surtout parce que nous voulions connaître sa stabilité. Verdict… Monstrueux ! Encore mieux que les autres. Déjà que le multijoueur des épisodes précédents était excellent, ici c’est encore mieux. The Coalition aurait pu se reposer sur ses lauriers, mais non, rien n’a fait.
Ils ont décidé de nous sortir un mode horde incroyable avec de nouvelles maps et de nouvelles armes. Toujours 50 vagues affolantes dans lesquelles votre skill sera mis à rude épreuve. Par contre, grosse nouveauté dans le mode « fuite« . Comme son nom l’indique et à l’inverse d’un mode horde où vous devrez défendre une place, fuite vous demandera de fuir un gaz mortel.
Vous devrez alors trouver la sortie sans mourir. Évidemment, les lieux seront infestés de locustes et autre vermine bien dégueulasse. On retiendra que les parties en mode fuite sont plus courtes, mais tout aussi nerveuses. Bref des heures exposant 10 en perspective.
Conclusion
En conclusion, ce Gears 5 reste LE cover-shooter par excellence et aujourd’hui, il devient le fer-de-lance la Xbox one. Avec ses graphismes, sa 4K, sa bande-son, les passages entre cinématiques et jeu, incroyable. Bref, un pur chef-d’oeuvre! Je ne vais pas vous dire que vous devriez essayer de le faire. Je vais plutôt vous annoncer que si vous ne le faites pas, vous allez passer à côté du jeu de cette gen! Et je pèse mes mots.Les différents niveaux de difficulté pour venir à bout de la campagnevous demanderont pas mal d’heures de jeu pour en voir la fin. Vous pourrez la faire en ligne ou même avec deux amis dans le même fauteuil. Ajoutez à cela, un multijoueur plus que complet avec des modes de jeu classique tel que la Horde et du neuf avec le mode fuite, vous voilà refait. Ne parlons même pas du fait que le jeu est inclus dans le Xbox Game Pass car là, c’est la cerise sur la cerise qui est sur le gâteau. Bon jeu les amis et défoncez-moi du locuste!
Les défauts sont simples, trop court, quelques bugs et c'est tout! Sinon la bande-son est extraordinaire, les graphismes vont vous décrocher la rétine, le scénario est splendide. Que dire de plus mis à par le fait que vous DEVEZ le faire ! Inclus dans le Game Pass, une aubaine!