Jeudi Retro | Pokémon Rouge et Bleue

Salut tout le monde !
Aujourd’hui, c’est jeudi et je suis ici pour vous présenter ma rubrique hebdomadaire intitulée « Jeudi Rétro », où je vais tenter de ne pas faire comme tous les autres. C’est-à-dire, vous donner un aperçu d’un jeu qui mérite discussion, avis et critiques selon mes envies. J’espère que la rubrique vous plaira et n’hésitez pas à me demander si vous voulez que j’analyse quelque chose en particulier. Ce sera avec grand plaisir ! On commence avec Pokémon Rouge et Bleue. À une époque où les méga-évolutions étaient loin…. si loin…

Attrapez-les tous !

Octobre 1999 : J’ai 11 ans et découvre pour la première fois un dessin animé japonais mettant en scène un jeune garçon du même âge que moi à cette époque. Il parcourt le monde entier avec ses amis et ses Pokémon, et cultive pour seul objectif de devenir Maître Pokémon, statut ultime de dresseur confirmé. Excité d’avoir découvert un bon scénario de dessin animé, je me pose cette question : « Et si l’on en faisait un jeu permettant de parcourir, comme Sacha, le monde qui l’entoure ? » Fin du mois, mon désir prend forme et ce n’est que lors de la St-Nicolas que mes parents succombent à mes demandes insistantes. En arrivant au magasin, ce fut un vrai carnage. Deux énormes  Publicité sur le lieu de vente. » placement= arborent le magasin. Il s’agit du Majestueux Dragon Dracaufeu et de la gargantuesque tortue Tortank. Et comme si ce n’était pas assez, en plus d’avoir la possibilité d’acheter la version rouge ou bleue, le magasin dispose d’un millier de produits dérivés (jouets, peluches, carte à échanger…). Je me rappelle encore qu’en période de Noël ce n’était plus les Pog’s et bille qui se trouvaient dans nos cours de récré, mais bel et bien des cartouches de Pokémon et des Game Boy de multiple Color ! Nintendo savait-il à ce moment précis qu’un énorme phénomène de mode allait prendre vie et rendre dingue des enfants et adolescents des 4 coins du monde ? La réponse vous la connaissez déjà…

À l’aventure compagnons !

Nous incarnons un jeune garçon (par défaut Red, alias Sacha dans le dessin animé), vivant chez sa mère à Bourg Palette. Un jour, il décide de quitter la maison pour devenir un maître Pokémon. Le professeur Chen, dont le laboratoire se trouve dans sa ville, lui offre un Pokémon de son choix : Bulbizarre, Salamèche ou Carapuce (les Pokémon de type plante, feu et eau). Red a un rival, Blue (alias Régis dans le dessin animé), qui reçoit aussi un de ces Pokémon (celui qui a l’avantage du type sur celui du joueur). Le premier combat a lieu dans le laboratoire du professeur Chen. Quelle que soit son issue, Red, équipé d’un Pokémon, peut enfin partir à l’aventure sur la route 1.

On décortique et l’on profite de l’instant

Pokemon Rouge/Bleu est un jeu que je nomme « Ovni », car celui-ci mélange une multitude de genres pour devenir les précurseurs d’un nouveau. Le premier objectif est d’affronter les 8 champions d’arène de la région de Kanto, pour pouvoir affronter le conseil des 4 et ainsi acquérir le statut de maître Pokémon. Le second objectif est de compléter son Pokédex en capturant les 151 Pokémon, dont un exclusif, selon un événement spécial Pokémon (malheureusement, jusqu’à aujourd’hui, impossible d’avoir ces événements en Belgique). Ce qui nous donne un jeu d’aventure, de rôle, de stratégie et de scoring. En effet, Pokémon ce n’est pas seulement soigner ses bébêtes et les faire se combattre. Avant que les puristes ne m’insultent, veuillez bien lire ce qui va suivre. Pokémon est un jeu de scoring tout d’abord par son slogan accrocheur : attrapez-les tous ! Cette courte phrase mettra à l’épreuve tous les hardcores Gamers que nous sommes afin de réunir la collection au complet de ces 151 créatures. Pour ce qui est du genre stratégie, sachez que chaque Pokémon à un type particulier (eau, feu, électrique, etc.. ) et possède des compétences particulières (Tonnerre, Vol, Pistolet à ô…). Ce qui suscitera par la suite des tournois internationaux de Pokémon afin d’élire le Maître ultime ! Il y a une particularité à souligner en plus de tous ces points que je vous ai cités. C’est d’ailleurs ce qui fait la force de cette licence. Il est impossible de réunir au minimum les 150 Pokémon sur une seule cartouche par le biais de la capture. En effet, certains Pokémons sont exclusifs à la version choisie (rouge ou bleu) et même d’autres n’évoluent que par l’échange entre amis. Deux options s’offrent à vous, corrompre votre petit frère et le faire devenir votre mule personnelle, ou vous faire des amis. Alors convaincus ?

Une histoire de profondeur dans le sens figuré !

Pokémon n’est pas un jeu addictif pour rien. Ce jeu ne vous en rappelle-t-il pas d’autres ? Prenons cette phrase : « Pokémon c’est un jeu d’aventure où l’on peut se promener de ville en ville à pied, bicyclettes et dos de créatures maritimes avec une possibilité de sortir de son inventaire une canne à pêche, un vélo, une corde de sortie, etc. Et surtout un menu pour nous aider ». Avez-vous deviné ? Allez, je vous le donne : « Zelda » ! Tiens, je tombe sur autre chose qui est peut-être moins exceptionnelle, mais tout aussi célèbre et attachant : « Que puis-je faire avec mes pokémons ? Les soigner, faire évoluer, leur donner un nom et de l’affection », à votre avis ? Et oui ! Tamagotchi ! Vous prenez donc Link, vous lui virez son chapeau, son épée et son bouclier, et le remplacez par une casquette, un sac et une Pokéball et vous obtenez un Dresseur de Pokémon. CQFD !

Pourquoi Pokémon ?

N’allez pas me dire que vous n’avez jamais crié au moins une seule fois : « ‘Pikachu, attaque Tonnerre ! »’. Pokémon m’a conquis par son originalité et ses créatures attachantes. Je n’ai pas honte de vous dire que j’y joue encore. Ces jeux vidéo resteront pour moi indémodables, et la preuve est qu’en 2013, les X et Y font toujours mouches et nous étonnes encore !

C’est ici que l’on se quitte pour ce premier Jeudi rétro, mais ne vous inquiétez pas ! Je serai de retour, pour vous jouer un mauvais tour !

N’hésitez pas à réagir à cette analyse et donner votre propre opinion sur ces jeux.