Tu vois, parfois à la Gamescom tu tombes sur des jeux complètement fous. Tu marches dans les allées, tu passes devant mille stands, et d’un coup tu vois une borne avec un mercenaire qui prépare des pizzas pendant qu’il dézingue des aliens. C’est comme ça que j’ai découvert Pizza Bandit en 2025. Et crois-moi, ce fut une expérience dont je me souviendrai.

Gameplay – Le cœur du délire

Alors là, on ne va pas se mentir, c’est du grand n’importe quoi… mais du bon. Pizza Bandit te balance directement dans une situation absurde : tu es un ancien mercenaire à la retraite, prêt à enfin réaliser ton rêve, celui d’ouvrir la meilleure pizzeria de la galaxie. Problème ? Des vagues d’aliens déboulent pour ruiner ton commerce, et toi tu dois gérer les fours tout en rechargeant ton flingue.

Durant ma session à la Gamescom 2025, j’ai pu tester une mission complète. Et je peux t’assurer que c’est le genre de gameplay qui te met sous pression dès la première seconde. Tu dois d’abord récupérer la commande d’un client. Ensuite, trouver les ingrédients dans la map. Facile ? Pas vraiment. Parce qu’au même moment, des vagues de mobs t’encerclent. Tu tires, tu esquives, et en même temps tu gardes en tête ta pizza qui refroidit.

Les points positifs sont clairs : le jeu est nerveux, l’action est immédiate, et le mélange entre cuisine et shooting fonctionne étonnamment bien. Quand tu joues en coop, ça devient même franchement hilarant. À quatre, chacun crie pour ramasser un ingrédient ou couvrir un pote qui livre une pizza. On se retrouve vite à se marrer, même quand on échoue.

Mais attention, il y a des bémols. Le jeu est aussi très exigeant. Le rythme est parfois étouffant. Tu as toujours quelque chose à faire, et rarement une seconde pour respirer. Certains ingrédients prennent beaucoup trop de temps à récolter. Exemple concret : pour préparer une pizza au poulet, il faut d’abord tuer les poulets, qui bizarrement ont plus de PV que certains ennemis aliens. Résultat : tu passes ton temps à galérer entre la cuisine et la baston. Seul, c’est quasiment infaisable. Le jeu encourage clairement la coopération, mais ça peut frustrer ceux qui espéraient une aventure solo solide.

En résumé, côté gameplay, Pizza Bandit mise tout sur le chaos contrôlé. C’est fun, c’est original, mais ça peut vite te lessiver si tu n’as pas la patience ou les bons coéquipiers.

Graphismes – Pas vraiment une pizza quatre saisons

Soyons francs. Visuellement, Pizza Bandit ne m’a pas bluffé. Pendant ma démo à la Gamescom 2025, le jeu tournait sur des PC portables pas très stables, et ça n’a pas aidé. Le rendu manquait de fluidité, les FPS n’étaient pas constants, et ça nuisait un peu à l’expérience.

Mais même en mettant de côté l’aspect technique, la direction artistique n’est pas ce qu’il y a de plus marquant. Les décors sont sombres, les environnements manquent parfois de détails, et l’ensemble donne un côté générique. Ce n’est pas catastrophique, loin de là, mais disons que le jeu ne cherche pas à séduire par la beauté de ses graphismes.

Là où ça fonctionne un peu mieux, c’est dans le design des personnages. Le héros a ce look de vieux mercenaire qui contraste avec son rêve de pizzaiolo, et ça apporte une petite touche d’humour visuel. Certains ennemis aussi sortent un peu du lot, mais globalement, on n’est pas devant un titre qui va marquer par son style graphique. On sent que le studio a misé ses ressources sur le gameplay et l’idée folle du concept, plutôt que sur la claque visuelle.

Bande son – L’épice qui relève

Sur ce point, bonne surprise. La bande son de Pizza Bandit colle parfaitement à l’action frénétique. Dès que la mission commence, la musique pulse, elle te met dans l’ambiance et soutient la tension. Les effets sonores sont également bien intégrés : les tirs claquent, les explosions résonnent, et les cris des ennemis ajoutent un côté un peu chaotique mais efficace.

Il y a même des petits détails qui m’ont fait sourire. Par exemple, quand tu termines une pizza, tu as un petit son de validation qui contraste complètement avec le bruit du champ de bataille. Ce mélange crée une identité sonore décalée qui colle bien à l’esprit du jeu.

Le seul reproche, c’est peut-être le côté répétitif. Après plusieurs vagues d’ennemis, certaines boucles musicales reviennent un peu trop vite. Mais honnêtement, dans l’énergie du gameplay, ça ne gêne pas tant que ça.

Scénario Un prétexte assumé

Ici, pas de surprise. Le scénario de Pizza Bandit n’est pas profond. Et ce n’est pas grave. On ne vient pas jouer pour suivre une intrigue à rebondissements, mais plutôt pour vivre un concept délirant.

Le pitch est simple : tu es un mercenaire qui veut enfin raccrocher les armes pour ouvrir sa propre pizzeria. Mais bien sûr, rien ne se passe comme prévu, et des hordes d’aliens débarquent pour mettre le bazar. C’est une excuse pour mélanger les mécaniques de cuisine et de combat.

Ce qui sauve l’ensemble, c’est l’humour. Tout est volontairement décalé. L’idée même de devoir tuer des poulets pour garnir une pizza au beau milieu d’un champ de bataille spatial, ça fait sourire. Et c’est justement ça qui donne envie de continuer, même quand on galère.

Conclusion – Une pizza bien garnie, mais épicée à l’extrême

Alors, après ma session de test à la Gamescom 2025, qu’est-ce que je retiens de Pizza Bandit ? Clairement, ce n’est pas un jeu pour tout le monde. C’est une expérience unique, pensée pour ceux qui aiment le chaos organisé.

Les points forts : un concept totalement original, un gameplay nerveux, et un fun immédiat en coop. Les points faibles : une difficulté parfois trop punitive, des graphismes en retrait, et une expérience solo limitée.

Mais malgré tout, je suis ressorti de ma démo avec le sourire. Parce que peu de jeux osent aller aussi loin dans l’absurde. Mélanger cuisine et baston galactique, il fallait y penser. Et même si ce n’est pas parfait, ça donne envie d’y revenir avec des potes pour rigoler.

Pas un chef-d’œuvre, mais une vraie curiosité à surveiller.

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