Il existe des univers de fantasy que l’on croit connaître par cœur. Les dragons, les chevaliers, les châteaux… Mais Bylina choisit un chemin bien différent, en s’ancrant dans les mythes et légendes slaves, rarement explorés dans le jeu vidéo. Ce simple parti pris suffit déjà à éveiller la curiosité. Et pourtant, le jeu ne s’arrête pas là.
Un héros imparfait pour une quête hors du commun
Vous incarnez Falconet, un jeune bogatyr – équivalent slave du chevalier héroïque – né sans pouvoirs particuliers. Sous-estimé, moqué, promis à une vie banale, il rêve pourtant de suivre les traces de son père, un guerrier légendaire. Mais son destin bascule lors d’une mission a priori simple : projeté dans le mystérieux Royaume Très Très Lointain, il y trouve… la mort. Du moins en apparence.
Falconet est ressuscité par un esprit énigmatique, avec lequel il doit désormais partager son corps. Trois tâches l’attendent alors : reprendre le contrôle de son âme, comprendre qui est réellement ce nouvel allié imposé, et sauver le monde d’un mal ancien prêt à tout engloutir.
Un monde riche en mythes et en mystères
Le titre Bylina n’est pas choisi au hasard. En russe, il désigne une histoire ou une légende transmise uniquement à l’oral, d’où ce parfum de tradition qui traverse toute l’aventure. L’univers de jeu se nourrit de ce folklore unique, entre forêts baignées de soleil, donjons ténébreux et châteaux imposants. Chaque lieu recèle ses propres défis, ses habitants étranges et des énigmes à résoudre, comme autant de récits qui s’assemblent pour former une fresque vivante.
C’est ce cadre peu familier pour le public occidental qui confère à Bylina une identité forte. On ne se contente pas de visiter un monde imaginaire : on plonge dans des croyances et des récits profondément enracinés dans une culture rarement représentée.

Combats, progression et puissance grandissante
Falconet devra évidemment se battre. Contre des bandits communs, des créatures légendaires terrifiantes ou encore des boss colossaux, chaque affrontement est un test de réflexes et de stratégie où l’erreur se paie cher. À mesure de votre progression, vous enrichirez votre arsenal, passant de simples armes traditionnelles (épées, lances, arcs) à des pouvoirs mystiques et techniques spéciales.
Le système de progression met en avant l’expérimentation : créer de nouveaux objets, trouver des armures rares, tester des sorts mystérieux. Falconet n’est pas un héros prédestiné : il le devient pas à pas, à travers les choix du joueur.
Plus qu’un combat entre le bien et le mal
Ce qui distingue surtout Bylina, c’est sa volonté de dépasser la simple opposition manichéenne. Les ennemis comme les alliés possèdent des histoires, des peurs, des cicatrices qui les rendent crédibles. Les dilemmes moraux s’imposent alors : qui est vraiment l’ennemi ? Jusqu’où Falconet doit-il aller pour sauver son âme et son monde ? Le jeu promet une aventure aussi intérieure qu’épique.
Un pari audacieux
En s’appuyant sur le folklore slave, Bylina propose une expérience d’action-RPG aussi dépaysante qu’immersive. Avec son héros imparfait, ses combats exigeants et son univers riche en légendes, le jeu entend se démarquer dans un genre saturé. S’il parvient à tenir ses promesses, nul doute que ses histoires – ses byliny – résonneront bien au-delà de l’écran.