Dès que j’ai lancé Cinder City, j’ai senti un mélange étrange entre excitation et frustration : le jeu a du potentiel, mais il laisse clairement un goût d’inachevé. » Lors de ma session de vingt minutes, j’ai incarné le Chevalier Seven dans une Séoul futuriste de 2037, neuf mois auparavant, des formes de vie extraterrestres sont apparues. Les déplacements sont rapides et variés grâce au dash et au planer, mais le manque de fluidité et de naturel se fait ressentir immédiatement, que ce soit pour le joueur ou pour les ennemis, ce qui casse un peu l’immersion.

Gameplay – Sensations et limites

Le gameplay propose des mécaniques intéressantes, comme la possibilité de hacker certains ennemis et de combiner dash et planer pour esquiver les attaques. Pourtant, les combats donnent une impression artificielle. Les armes manquent de poids et de ressenti, les tirs semblent toucher des feuilles légères, et même le démembrement ou les éclaboussures de sang n’apportent pas de vrai impact. Malgré tout, Cinder City reste amusant, mais il est évident que le jeu nécessite encore un important travail d’optimisation et de polissage pour rendre les combats crédibles et fluides.

Graphismes – Un potentiel visible mais limité

Visuellement, Cinder City frappe par sa Séoul futuriste et détaillée. Les décors et les effets lumineux sont prometteurs, mais les animations rigides des ennemis et du joueur réduisent fortement l’immersion. Les explosions et fumigènes manquent de volume et de réalisme, ce qui donne parfois un côté artificiel aux affrontements. On sent que le moteur graphique a du potentiel, mais pour l’instant, le résultat final semble encore inachevé.

Bande son – Ambiance et immersion

La bande son tente de compenser certains défauts avec des thèmes futuristes et une tension constante. Les effets sonores des armes restent limités, et le manque de sensations dans les combats se ressent aussi à l’audio. Les différentes zones proposent des ambiances distinctes, ce qui rend l’exploration plus agréable malgré les défauts de fluidité.

Scénario – Un arrière-plan prometteur

Lors de cette courte session, le scénario est surtout suggéré plutôt que développé. On sait que le Chevalier Seven évolue dans un monde en tension, quelques mois avant l’apparition des extraterrestres, mais aucune trame détaillée ne se dévoile. Pour l’instant, le récit reste secondaire par rapport au gameplay, et il faudra attendre davantage pour juger si le scénario deviendra un véritable moteur narratif.

Conclusion – Verdict

Après vingt minutes sur Cinder City, il est clair que le jeu possède un univers intriguant et des mécaniques intéressantes, mais qu’il laisse un fort goût d’inachevé. Les mouvements trop rigides, le manque de ressenti des armes et les animations artificielles perturbent l’expérience. Graphismes et bande son posent de bonnes bases, mais n’atteignent pas encore leur plein potentiel. Avec du polissage et des améliorations sur la fluidité et le feedback des combats, Cinder City pourrait devenir un jeu captivant.

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