Dying Light The Beast marque le grand retour tant attendu de la saga Dying Light pour fêter ses dix ans. Le nouvel opus ramène Kyle Crane, le protagoniste emblématique du premier jeu, face à une nouvelle apocalypse zombie plus folle et plus gore que jamais. Lors des sessions de preview de la Gamescom 2025, avec quinze minutes en session publique et plus d’une heure en B2B, nous avons exploré son monde ouvert, testé son gameplay et découvert certains de ses pouvoirs. Les premières impressions sont claires : Dying Light The Beast assume un rôle de jeu de survie-horreur authentique, modernisé avec subtilité pour éviter la surcharge de mécaniques. Est-ce que la magie opère toujours un an après nos premières impressions ? Voici notre preview

Castor Woods Dying Light The Beast Les Players Du Dimanche

Dying Light The Beast est un vrai retour aux sources

Dying Light The Beast nous replonge volontairement dans l’essence du premier opus. Les choix narratifs multiples de Dying Light 2 : Stay Human disparaissent au profit d’un récit linéaire centré sur la vengeance de Kyle Crane. Après avoir été capturé puis expérimenté par un scientifique surnommé le Baron pendant une décennie, Kyle se réveille à Castor Woods, mû par un seul but : retrouver et éliminer ce tortionnaire.

Cette orientation narrative, plus directe, permet de renouer avec le style brut du premier épisode. The Beast conserve le système de jeu dirigé, tout en renforçant le côté aventure linéaire. Kyle est désormais un anti-héros transformé par son vécu et par ses mutations, mais sa présence reste familière. Le gameplay de parkour, signature de la licence, revient avec une efficacité accrue. La caméra subjective accentue l’immersion et l’ambiance survival-horror est pleinement assumée. Les dialogues interminables ont laissé place à des cinématiques plus tranchantes, donnant un rythme plus fluide. On sent que Techland a choisi de recréer la magie de 2015, débarrassée des artifices du second opus.

Parkour Dying Light The Beast Les Players Du Dimanche

Parkour et mobilité

Le parkour est au cœur de Dying Light The Beast. Kyle Crane se déplace avec une agilité déconcertante dans Castor Woods. Les toits, façades, arbres et structures deviennent des terrains de jeu où chaque mouvement paraît fluide et précis. Les animations sont plus naturelles, les sauts plus réactifs, et les enchaînements de glissades et de courses murales donnent un sentiment de liberté renforcé.

Lors de nos essais, nous avons pu tester toute la panoplie du parfait freerunner. Escalade d’immeubles, franchissement de fenêtres, glissades sous des clôtures et acrobaties pour échapper à des hordes : chaque action coule de source. Le gameplay de mouvement donne vraiment l’impression de redevenir Kyle Crane tel qu’il était dans le tout premier Dying Light, mais avec une fluidité et une précision supplémentaires. Le plaisir de traverser le monde ne se dément pas et incite à explorer sans cesse.

The Beast Gamescom 2025 Techland

Castor Woods, un monde ouvert diversifié

Castor Woods est la nouvelle zone de Dying Light The Beast. Ce monde forestier regorge de biomes variés : vieille ville abandonnée, zone industrielle délabrée, marais sinistres, villages forestiers et terres agricoles dévastées. Chaque lieu possède sa propre ambiance et multiplie les opportunités d’escalade et d’exploration.

La carte est moins vaste que celle de Villedor dans Dying Light 2, mais elle compense par sa densité. Chaque recoin recèle un secret, qu’il s’agisse de caches de ressources, de collectibles enrichissant le lore ou de transmissions radio énigmatiques. Dans la session publique, nous avons expérimenté les quêtes secondaires disponibles en monde ouvert : récupération de provisions, libération d’otages ou élimination de zones infestées. Les environnements, magnifiés par une végétation luxuriante et un éclairage post-apocalyptique travaillé, rendent l’exploration particulièrement gratifiante. Castor Woods devient un terrain de jeu crédible, cohérent et visuellement saisissant.

Cycle Jour Nuit Dying Light Beast

Dying Light The Beast offre missions et de l’infiltration

Lors de la session en B2B, nous avons affronté une mission principale consistant à rétablir l’alimentation en eau d’un quartier. L’objectif demandait reconnaissance, infiltration puis combat. La première phase consistait à identifier les zones en panne, puis à s’infiltrer dans une base ennemie tenue par des humains. Enfin, une confrontation armée s’imposait pour sécuriser la pompe.

Ce schéma rappelle les grandes quêtes de la franchise, tout en apportant une intensité renouvelée. L’infiltration s’avère utile pour économiser ses ressources, même si le combat reste inévitable à terme. Cette variété de gameplay empêche toute lassitude et force à ajuster sa stratégie en fonction des situations. Furtivité et observation s’allient à des combats exigeants pour offrir un équilibre convaincant.

Graphismes Gore Dying Light The Beast Les Players Du Dimanche

Graphismes purement gores !

Techland a peaufiné son moteur C-Engine pour offrir un rendu visuel impressionnant. Les textures fines, les effets de lumière dynamiques et la fluidité globale donnent au jeu une allure moderne et léchée. Sur PC, la démo tournait de façon exemplaire, avec un rendu forestier immersif et des détails réalistes jusque dans les reflets d’un néon brisé ou l’ombre d’un arbre en mouvement.

Le gore est l’autre grande réussite. Dying Light The Beast met en scène des mutilations détaillées et crédibles. Chaque coup porté tranche, arrache ou expose la chair et les os. Les finishers décuplent l’effet spectaculaire, transformant les affrontements en véritables scènes de carnage. Le réalisme graphique rend chaque combat viscéral, renforçant l’identité brutale du jeu.

Gunfight Dying Light Kyle Crane 2025

Arsenal et combats

L’arsenal est particulièrement varié. Aux côtés des armes blanches classiques, nous avons utilisé un lance-flammes, un fusil d’assaut, un arc puissant, un pistolet et même un lance-disques. Les sensations de tir sont précises, chaque impact est tangible, et les combats obligent à doser ses coups. Les armes de mêlée s’usent, ce qui encourage l’exploration pour récupérer pièces détachées et composants de réparation.

Les combats demandent une vraie maîtrise. Les esquives, contre-attaques et dropkicks restent efficaces, mais foncer tête baissée mène souvent à la mort. Même les zombies les plus lents infligent des dégâts sérieux. La tactique prime sur la brutalité, ce qui rend les affrontements plus intenses et gratifiants.

The Beast Dying Light 2025

Dying Light The Beast va littéralement libérer la Bête

Le mode Bête est la nouveauté majeure. Kyle Crane, transformé par des expériences génétiques, peut libérer une puissance monstrueuse temporaire. Ce mode se déclenche lorsqu’il subit trop de dégâts et remplit sa jauge de rage. Il devient alors plus rapide, plus fort et quasi invincible pour un court instant.

Cette transformation change radicalement l’approche des combats, notamment contre les ennemis les plus puissants. À terme, Kyle pourra apprendre à déclencher volontairement cette capacité, ce qui laisse entrevoir des possibilités stratégiques intéressantes. Le thème narratif du héros mi-homme, mi-monstre, est ainsi incarné dans le gameplay même.

Nuit Poursuite Dying Light The Beast Les Players Du Dimanche

Cycle jour/nuit

Le cycle jour/nuit reste fondamental. En journée, Kyle domine la horde grâce à son agilité et à son arsenal. Mais la nuit, le rapport de force s’inverse. Les créatures nocturnes sont redoutables, rapides et sensibles au moindre bruit. L’expérience bascule alors vers un véritable survival-horror.

Chaque mission nocturne devient une épreuve de tension et de discrétion. Les Volatiles et autres abominations rôdent et rendent la moindre escapade périlleuse. Ce contraste jour/nuit accentue l’immersion et renforce le sentiment de vulnérabilité. Les joueurs devront planifier leurs actions et redoubler de prudence lorsque le soleil disparaît.

Dying Light The Beast – Notre verdict provisoire

Après ces sessions de preview, Dying Light The Beast impressionne par son équilibre entre retour aux sources et nouveautés. Le parkour est plus fluide, les combats plus intenses, et Castor Woods offre un monde dense et captivant. Les graphismes sont léchés, le gore assumé, et le mode Bête apporte une dimension nouvelle au gameplay.

Techland livre ici un projet solide, qui semble soigner les bases tout en enrichissant l’expérience. Dying Light The Beast promet un survival-horror exigeant, viscéral et surprenant. La sortie prévue pour septembre 2025 sera l’occasion de confirmer si cette promesse se transforme en chef-d’œuvre, mais une chose est déjà sûre : la bête a été réveillée, et elle a faim.