L’Association des logiciels de divertissement (ESA) l’a annoncé le 12 décembre à l’AFP. Le grand salon américain des jeux vidéo, l’E3, n’aura pas de nouvelle édition. Cette déclaration marque la fin d’un événement dont la popularité déclinait depuis plusieurs années. Il avait été également fortement impacté par la pandémie, entraînant l’annulation de l’édition 2020.

Le salon était revenu sous forme virtuelle l’année suivante. Puis il s’était mis une nouvelle fois entre parenthèses. Et avait enfin annulé la cuvée 2023, initialement prévue du 13 au 16 juin.

L’E3 faisait face à une désaffection notable des grands fabricants de consoles et des éditeurs de jeux, ces derniers préférant souvent organiser leurs propres événements afin de mieux concentrer leur communication, plutôt que de la diluer au sein d’un salon regroupant plusieurs marques.

En effet, Xbox, Sony, Nintendo, ainsi que l’éditeur français Ubisoft, avaient tous décidé de ne pas participer à l’E3 cette année, avant même son annulation.

En outre, des événements concurrents ont encore affaibli la position du salon, dont le Summer Game Fest, également organisé à Los Angeles comme l’E3.

C’était la bonne décision, compte tenu des opportunités nouvelles qu’a l’industrie d’entrer en contact avec les fans et les partenaires.

Stanley Pierre-Louis, PDG de l’ESA

D’autres salons ont mieux résisté, tels que la Paris Games Week en France, le Gamescom de Cologne en Allemagne, ou le Tokyo Game Show au Japon, qui ont tous retrouvé cette année des niveaux de fréquentation proches de ceux qu’ils affichaient avant la pandémie.