Il y a ces soirées où l’on rentre du travail, manette en main, prêt à lancer un match pour décompresser. Et puis il y a celles où l’on installe un nouveau jeu en se demandant s’il va, cette fois, tenir ses promesses. Quand j’ai lancé EA Sports FC 26, j’avais ce mélange d’excitation et de méfiance. Depuis des années, je critique les mêmes défauts : trop arcade, trop de bugs, trop de microtransactions. Et pourtant, chaque automne, je replonge, un peu comme un supporter fidèle qui croit encore au miracle de son équipe. En appuyant sur “Start”, je me suis demandé : est-ce que ce nouvel épisode va enfin marquer ce but que j’attends depuis si longtemps ? Aujourd’hui, je te raconte ce que j’ai découvert, comme si on en parlait autour d’un café après un long match.
Gameplay – Une double identité qui change tout
Dès les premières secondes, EA Sports FC 26 impose une sensation différente. Tu sens que quelque chose a changé dans la manière dont le ballon roule, dont les joueurs bougent. Ce n’est pas un simple ajustement : c’est un nouveau rythme, pensé pour deux publics distincts.
La grande nouveauté, c’est le double gameplay. D’abord, le mode Authentique. Ici, tout respire la simulation. Le tempo est plus posé, chaque passe doit être pensée, chaque placement a de l’importance. C’est le mode qui te force à réfléchir, à construire. Parfait si tu veux te sentir comme un entraîneur en bord de touche. La gestion du pressing, la patience avant une ouverture, les duels à l’épaule plus réalistes : tout est conçu pour te donner l’impression de jouer un vrai match de Ligue des Champions.
Puis, il y a le mode Compétitif. Ici, changement radical. C’est rapide, nerveux, presque électrique. Chaque contre-attaque se joue à la milliseconde. Si tu adores les défis en ligne, ce mode est ta nouvelle maison. Pensé pour Ultimate Team, Clubs et les compétitions en ligne, il met l’accent sur la réactivité, la précision des dribbles et la vivacité des frappes. Le jeu te demande de lire le terrain et d’agir avant même d’avoir réfléchi.
Dans les deux cas, les sensations sont meilleures que l’an dernier. Les gardiens repoussent les tirs plus loin, les défenseurs se placent plus intelligemment, les collisions absurdes disparaissent presque. Les dribbles sont fluides, les passes claquent avec justesse. Mais attention : défendre est devenu un art. Oublie le spam du bouton tacle. Ici, il faut du timing, de la patience, une vraie lecture du jeu. Et malgré des portiers plus fiables, on encaisse encore beaucoup de buts. C’est exigeant, mais chaque interception réussie est une petite victoire qui fait plaisir.

Le mode Carrière – Une saison qui se vit comme une série
Si tu es fan de gestion et de longues aventures, le mode Carrière de EA Sports FC 26 est un régal. C’est ici que j’ai passé le plus de temps. Première surprise : une interface entièrement repensée. Plus claire, plus fluide, elle permet de gérer ton club ou ton joueur sans jamais perdre le fil. Tout est intuitif, que ce soit pour planifier les entraînements, négocier les transferts ou ajuster la tactique.
La grande innovation, ce sont les points d’entrée réels. Tu peux débuter une saison en plein championnat, au moment d’un match clé ou d’un événement marquant. Cette possibilité donne un parfum unique à chaque partie. Tu peux débarquer dans une équipe en crise ou prendre les rênes d’un club en pleine course au titre.
Mais ce n’est pas tout. Des événements dynamiques pimentent chaque saison : blessures imprévues, arrivée d’un sponsor surprise, problèmes budgétaires, voire un documentaire fictif sur ton club. Les entraîneurs intérimaires peuvent rester en place si leurs résultats sont bons, ce qui apporte un réalisme inédit.
Et le marché des transferts pour les coachs est une excellente idée. Tes résultats influencent ta cote et ouvrent de nouvelles opportunités. Côté joueur, la personnalisation s’inspire des RPG : treize archétypes inspirés de vraies stars permettent de créer un avatar unique, avec ses forces et ses faiblesses. On suit alors sa carrière comme on suivrait une série Netflix, match après match, choix après choix.

Ultimate Team – Toujours plus riche et addictif
Le cœur du multijoueur, c’est évidemment le mode Ultimate Team, et EA Sports FC 26 ne se contente pas d’un simple rafraîchissement. Les menus, d’abord : ils ont été entièrement repensés. Plus clairs, mieux rangés, ils permettent de trouver en un instant tes défis en cours. L’onglet “Pour Vous” rassemble tout ce qui compte pour toi. Fini le temps perdu à fouiller dans les sous-menus.
Côté contenu, c’est la fête. Les tournois à élimination directe font leur grand retour, parfaits pour tester ton équipe sur des formats rapides. Le Gauntlet, une nouvelle compétition avec des conditions spéciales à chaque tour, ajoute un vrai challenge. Les objectifs dynamiques pendant les matchs de Division Rivals sont une excellente idée : même en cas de défaite, tu peux repartir avec une récompense si tu atteins tes objectifs.
EA a aussi pensé aux joueurs qui n’osent pas se lancer dans les FUT Champions. Le mode Challengers sert de palier intermédiaire. C’est intelligent, parce qu’il attire de nouveaux joueurs dans la compétition. Et pour éviter que le marché des transferts ne sature dès le premier jour, EA ouvre l’accès progressivement. Résultat : une économie plus stable, même si les microtransactions sont toujours là. Oui, si tu veux une équipe de rêve rapidement, il faudra toujours passer par la caisse.

Graphismes – L’immersion avant tout
Sur le plan visuel, EA Sports FC 26 brille plus que jamais. Les joueurs sont incroyablement détaillés. Les expressions faciales pendant les célébrations sont bluffantes. Tu reconnais chaque star, du sourire de Mbappé au regard concentré de Haaland. Certains visages sont d’une précision folle, d’autres un peu moins, mais l’ensemble reste impressionnant.
Les cinématiques avant-match sont une vraie claque. Arrivées au stade filmées par drone, causeries d’avant-match, vestiaires pleins de vie… On se croirait devant une retransmission télé. Les stades vibrent, le public réagit à chaque action. Les animations sont plus variées, plus réalistes. On ressent l’ambiance d’un vrai match de coupe d’Europe.

Bande son – Le frisson des tribunes
La bande son est une des grandes réussites de EA Sports FC 26. Les chants des supporters varient selon l’importance du match : derby brûlant, finale tendue, match pour le titre. Plus l’action s’intensifie, plus la foule rugit.
Les bruitages sont précis : frappes qui claquent, tacles rugueux, rebonds sur la barre. Chaque son renforce l’illusion d’être sur le terrain. Dans les menus, la sélection musicale est moderne et entraînante, parfaite pour te motiver avant un match. Rien n’a été laissé au hasard.

Scénario – Des histoires à écrire soi-même
Il n’y a pas d’histoire scriptée, mais EA Sports FC 26 offre un vrai sens du récit grâce à ses modes. La Carrière se vit comme une série pleine de rebondissements. Ultimate Team raconte aussi sa propre histoire, avec ses tournois, ses objectifs dynamiques et ses joueurs légendaires. Chaque partie devient un chapitre unique, une aventure que tu construis à chaque victoire ou défaite.

Mon verdict
Après de longues heures manette en main, je peux dire que EA Sports FC 26 tient ses promesses. Le double gameplay est une idée géniale qui respecte à la fois les fans de simulation et ceux qui adorent la compétition rapide. Le mode Carrière est plus vivant et réaliste que jamais. Le mode Ultimate Team gagne en richesse, en clarté et en profondeur. Les graphismes et la bande son renforcent une immersion totale.
Bien sûr, tout n’est pas parfait. La défense demande un vrai apprentissage. Les gardiens manquent parfois de réflexes spectaculaires. Et les microtransactions restent omniprésentes. Mais dans l’ensemble, l’expérience est solide, fun et surtout évolutive.
Un épisode qui écoute enfin ses joueurs, qui ose des nouveautés importantes, et qui, malgré quelques défauts, te donne envie de jouer encore un match… puis un autre, encore et encore.
Résumé
Les +
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Gameplay
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Réalisme
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Carrière
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Ultimate Team
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Graphismes
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Immersion
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Bande-son
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Menus
Les –
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Défense
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Gardiens
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Microtransactions
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Spectacle
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Modélisation