En testant un autre boîtier de MSI, le MAG Vampiric 300R, j’ai eu une vague impression de déjà vu. De part son aspect global, il est très similaire aux boîtiers MPG Quietude 100S et MPG Velox 100P Airflow précédemment testés.
À quelques détails structurels près. Heureusement, toute la différence ne se résume pas à un panneau frontal différent, comme ce fut le cas pour de nombreux fabricants de boîtiers PC par le passé.
En prime, il semble même que la société sonde le marché, en modifiant plusieurs produits de base, à la recherche de ce qui sera le plus demandé par les clients. D’un autre côté, pourquoi pas. La « reconnaissance en force » est également très efficace.
Emballage du MSI MAG Vampiric 300R
Le boitier est livré dans une boîte en carton non peinte avec le contour avant et arrière du produit, des informations sur ses caractéristiques et ses avantages sur les côtés où sont découpées les poignées de transport.
Ensuite, à l’intérieur, pour protéger contre les chocs, on retrouve des coussins en mousse souple, un sac en plastique et un film adhésif sur le verre des deux côtés.
On retrouve également dans l’emballage :
- des instructions pour le boîtier et un petit guide d’assemblage du système ;
- deux dépliants colorés appelant à la critique des produits MSI ;
- cinq attaches jetables en plastique ; deux vis moletées en plastique pour fixer le chariot du disque dur ;
- un support de carte mère ; quatre longues vis pour les ventilateurs ;
- six vis pour le corps ;
- 12 vis pour fixer le radiateur CBO ;
- 21 vis pour la carte mère et les disques 2,5″ ;
- 8 vis pour le disque dur 3,5″.
Design
Comme dans les options précédemment évoquées, le châssis est une boîte noire stricte. La face avant est en métal. Elle comporte un discret logo de la marque sous la forme d’un dragon au centre de la partie supérieure.
Ensuite, le long du côté droit se trouvent des fentes de ventilation sous la forme de neuf trapèzes en treillis en forme de diamant.
Puis, en regardant légèrement vers l’avant, on remarque que ces trous cachent le rétroéclairage du panneau avant. Le long du bord droit du panneau supérieur, on retrouve les ports et commandes externes.
Plus précisément, on trouve un bouton d’alimentation carré, un bouton plus petit de réinitialisation du système, deux indicateurs adjacents de stockage et d’alimentation, deux prises casque et microphone de 3,5 mm, deux ports USB 3.2 Gen 1, un port USB 3.2 Gen 2 de type C et un bouton de commutation du contrôleur de rétroéclairage.
Le panneau latéral gauche est quant à lui en verre trempé, accroché à deux charnières à l’arrière et maintenu en place par des aimants à l’avant.
Au milieu de la face avant se trouve une poignée en plastique permettant d’ouvrir le panneau. La face métallique de la façade, de ce côté, est entièrement ventilée.
Derrière les petits trous en nid d’abeille, on peut voir les mailles d’un filtre à poussière plus fin, également en métal.
Le panneau s’ouvre sur le côté, offrant un accès instantané à l’intérieur du boîtier. Lorsqu’un certain angle est atteint, il peut être complètement retiré des charnières vers le haut.
Il y a du verre trempé !
Le verre trempé a une épaisseur de 3 mm et est légèrement teinté. Une barre métallique avec des charnières est collée à son dos.
En ce qui concerne le périmètre, il est entouré d’une bordure noire. La poignée est vissée à l’avant, et deux aimants sont simplement collés.
Le panneau latéral droit est métallique et plat. La porte coulisse vers l’arrière, repose sur deux vis moletées métalliques fixées dans leurs trous de montage à l’arrière et deux capuchons de fixations à vis à l’avant.
Sur la face arrière se trouve une poignée estampée pour faciliter le démontage. Le côté de la façade de ce côté est également ventilé. Il présente un design tout à fait similaire à celui du côté gauche.
Le panneau supérieur du boîtier est presque entièrement ventilé. Le bord supérieur de la façade est constitué d’une maille métallique à mailles fines.
Pour terminer, un filtre magnétique à mailles pour la poussière recouvre tout le reste.
Quoi de spécial dans ce MSI MAG Vampiric 300R
Il y a huit rangées de trous oblongs sur la grille de ventilation du panneau supérieur. Il est donc possible de monter à l’intérieur trois ventilateurs de 120 mm ou deux de 140 mm.
À ce propos, 135 mm est une taille plutôt rare, puisqu’elle est également prise en charge dans ce Vampiric 300R.
À l’arrière du boîtier, tout est comme d’habitude. Un ventilateur de 120 mm peut être installé sur la grille de ventilation en nid d’abeille. Il est possible d’ajuster sa hauteur sur 15 mm.
En dessous, on trouve ensuite sept connecteurs de fentes PCI recouverts de bouchons ventilés réutilisables. Tandis qu’en face d’eux, il y a une autre grille en nid d’abeille avec des cellules de taille moyenne.
L’alimentation est quant à elle située en bas. De plus, elle permet d’installer le PSU comme un ventilateur dans le sens ascendant ou descendant. Sous celui-ci se trouve un filtre à poussière rétractable constitué d’une maille fine collée à un cadre en plastique.
Puis, sur le panneau inférieur, vous pouvez accéder aux deux vis qui maintiennent la cage de lecteur en place.
Enfin, au bas de la face avant se trouve un évidement qui facilite son démontage. Au centre se trouve le numéro de série.
Les pieds du boîtier sont en plastique, d’une hauteur de 28 mm. Des autocollants en caoutchouc ondulé sont apposés sur le fond.
Basique, Simple
Avec de grands atouts, le boitier MSI MAG Vampiric 300R ravira tous ceux désirant monter une config pour la première fois ! Ayant une bonne ergonomie, du RGB et des USB3.1 et 3.2, on peut s’attendre à un standard.
Malheureusement, la présence de plastique justifie son prix et ne sera peut être pas pour ceux désirant une grosse config titanesque !
Ce qui est sûr, c’est que ce boitier répond son office, ni plus, ni moins.