J’étais au sommet de ma Trampler, le désert à perte de vue, mes potes aux postes de tir, et là… un autre colosse au loin. On avait que trois obus et une envie folle de le ramasser. Sand, c’est ce genre de jeu qui te donne ce genre de moment.
Du gameplay comme t’en as rarement vu
Sand, c’est pas juste un shooter de plus. Non, là tu pilotes un mécha géant, un “Trampler”, avec ton crew, et tu pars explorer une planète cramée par le soleil, en quête de loot, de baston et de gloire. Le concept ? Une sorte de mix entre survie, exploration, et combat tactique en équipe. Et franchement, c’est hyper rafraîchissant.
La première chose qui m’a frappé, c’est le rythme du jeu. On est loin des FPS nerveux à la Apex ou CoD. Ici, tout est lent. Volontairement lent. Ton Trampler, c’est un tank sur pattes. Il avance doucement, tourne comme un bateau, et ça rend chaque décision importante. Tu veux tourner ? Faut y penser à l’avance. Tu veux engager un combat ? Réfléchis bien, t’auras pas dix secondes pour fuir.
Sand te force à coopérer. Un joueur pilote. Un autre navigue. Un troisième gère les canons. Et toi, t’as souvent le rôle de mec qui saute du mécha pour aller looter pendant que ça chauffe. Et là, t’as ce stress constant : « Est-ce que je vais revenir vivant ? »
Y’a un vrai plaisir dans la construction de ton Trampler. Tu peux le custom à fond. Poser des tourelles, créer des labyrinthes de couloirs, placer des pièges… C’est du pur kiff pour les joueurs qui aiment builder. Mais attention : ça demande du loot, et le loot, ben faut le chercher sur la planète. Et c’est risqué.
Les + et les – du gameplay
Côté points forts :
- Les batailles entre Tramplers sont épiques. Lourd, brutal, stratégique.
- Le système de loot est bien pensé. Tu peux pas tout porter, faut s’organiser.
- Le jeu en équipe est au cœur de tout. Solo ? Tu vas galérer.
Mais c’est pas parfait non plus :
- Le rythme peut paraître trop lent si t’aimes l’action immédiate.
- Le gameplay demande un bon crew. Avec des inconnus, c’est plus bancal.
- Le temps entre deux bastons peut parfois sembler longuet.
Cela dit, Sand te tient en haleine. Même quand il ne se passe rien.
Un désert magnifique (et flippant)
Visuellement, Sand claque. Vraiment. Le style visuel est un mix entre Dieselpunk, western, et post-apo. Le monde de Sophie (oui, la planète s’appelle Sophie) est sec, brûlé, recouvert de dunes. Et pourtant, il dégage une ambiance folle.
Les Tramplers ont un design incroyable. On dirait des monstres de métal tout droit sortis d’un cauchemar de 1910. Des rivets partout, des cheminées qui crachent de la fumée noire, des passerelles rouillées… On sent le poids, la chaleur, le vécu.
Les effets météo ajoutent du sel à tout ça. Le sable qui vole, les tempêtes, le coucher de soleil… T’as souvent juste envie de t’arrêter pour regarder.
Une ambiance sonore qui te colle au casque
Autre gros point fort : la bande-son. Elle n’est pas omniprésente, mais elle sait se faire entendre quand il faut. Quand tu montes dans ton Trampler, que les moteurs vrombissent, que les canons chargent… le sound design te plonge à fond.
Les musiques sont discrètes mais efficaces. De la guitare sèche, du violon poussiéreux… un peu western triste, un peu steampunk dramatique. Parfait pour poser l’ambiance entre deux bastons.
Et alors les bruits des combats… mon dieu. Chaque tir de canon fait vibrer tes tympans. Chaque pas de ton Trampler résonne comme un tambour de guerre. Sand t’en met plein les oreilles, sans jamais te saouler.
Pas vraiment un scénario, mais une vraie atmosphère
Alors, soyons honnêtes : Sand, c’est pas un jeu qui te balance un gros scénario. Pas de cinématiques pleines d’émotion. Pas de héros tragique. Mais ce n’est pas un défaut. Le lore est là, en filigrane. On comprend que la planète Sophie a été abandonnée, que les humains reviennent pour gratter les restes, et que chacun joue sa survie.
Le reste, c’est toi qui le crées avec ta team. Chaque run est une histoire. Chaque baston, un souvenir. Et à mes yeux, c’est parfois plus fort qu’un récit tout écrit.
Mon verdict final ?
Sand est une pépite étrange. Un jeu de méchas, de loot, de coop, dans un monde qui sent le sable chaud et la ferraille. Il ne plaira pas à tout le monde. Il est lent, exigeant, parfois frustrant. Mais si tu accroches au concept, si t’aimes les jeux où chaque décision compte, alors tu vas y passer des heures.
