Après avoir tant attendu Cyberpunk 2077 fin 2020, nous voici avec le tout premier DLC du jeu, à savoir Cyberpunk Phantom Liberty ! Aaaah, Night City… Le paradis numérique qui nous a offert plus de bugs qu’une mise à jour Windows 11.

Malgré son lancement chaotique, Cyberpunk 2077 a réussi à se frayer un chemin jusqu’à nos cœurs de joueurs. Bien sûr, j’ai sillonné la ville, décimé quelques malheureux avec des rafales de plomb, et dansé sur les ondes de Run The Jewels.

Content de la fin des aventures de V, j’ai laissé mon avatar prendre du repos numérique sur le canapé virtuel, satisfait de mon périple. Mais toujours avec un gros manque… Jusqu’à maintenant.

Accrochez-vous à vos implants neuronaux, choombas, car CD Projekt Red débarque avec une extension DLC qui promet de secouer Night City comme une tasse de soykaf secoue un Netrunner fatigué : bien fort. Laissez-moi vous présenter « Cyberpunk: Phantom Liberty », l’odyssée virtuelle qui s’apprête à triturer nos matières grises une fois de plus.

Dogtown – une ville qui a du chien !

Alors que je faisais mes premiers pas virtuels dans ce nouveau monde, je n’ai pas pu m’empêcher de sourire. Le quartier de Pacifica à Night City s’est doté d’une nouvelle verrue, affectueusement surnommée « Dogtown« . C’est un peu comme la version néon de ce tiroir à bazar que tout le monde a, mais que personne n’ose ouvrir. Gratte-ciel en ruine, une pyramide imposante qui ferait rougir une danseuse de cabaret de Vegas, et assez d’espoirs abandonnés pour remplir un lac de données

La verticalité est la règle ici, et c’est un terrain de jeu sur mesure pour les acrobaties de V. C’est l’endroit idéal pour les V agiles et rapides qui zigzaguent comme des furets robo-sous caféine. Un avant-goût de ce quartier a suffi à me faire frissonner le long de mes voies neurales – j’étais impatient d’explorer le reste.

Ne vous laissez pas tromper par les néons chatoyants ; Phantom Liberty ne se contente pas de jolis jeux de lumière et de courses sur les toits. CDPR a injecté de vieilles histoires d’espionnage dans le mélange. Dès le début, vous êtes plongé dans une intrigue plus épaisse qu’un portefeuille de corpo. Songbird, la Netrunner, vous chante que vous pouvez désamorcer la bombe à retardement qui trône dans votre tête – autrement dit, le programme Relic qui héberge le non moins célèbre Keanu-freaking-Reeves dans le rôle de Johnny Silverhand.

Mais il y a un hic: V doit secourir la Présidente des États-Unis nouvellement formés, Rosalind Myers. Rien de bien compliqué, il suffit d’empêcher Space Force One de s’écraser dans Dogtown comme un camion de gravats rempli de paillettes et de feux d’artifice. Songbird vous annonce que si le vaisseau touche le sol, la Présidente devient toast. Les missiles pleuvent comme une pluie mortelle de météores, et le décor est planté… Bienvenue dans Phantom Liberty.

Après une série d’explosions et une opération de sauvetage présidentiel plus fluide qu’un deal illégal de cyberware, le plateau est prêt. V, ayant sauvé la Présidente Myers (qui, entre nous, semble n’avoir pas eu besoin de beaucoup d’aide), cohabite désormais avec elle dans un gratte-ciel abandonné. La mission ? Prendre la poudre d’escampette loin de Dogtown, puis de Night City, et ramener tout ce beau monde à Washington. Facile, n’est-ce pas ?

Entre en scène Solomon Reed, incarné par Idris Elba, élégant, maître de l’espionnage, et probablement pas là pour parler de la météo. Il est la pièce manquante de ce plan d’évasion digne d’un film d’action. Imaginez un Johnny Silverhand débarrassé de son ego de rockstar, et vous avez Reed. Le contraste entre lui et Silverhand est comme celui entre un ninja furtif et une rockstar néon.

Et qu’est-ce qu’un DLC sans de nouveaux jouets ? CDPR apporte un peu de chaos motorisé à la fête, avec des voitures capables de tirer. Votre prochaine collision autoroutière pourrait bien se transformer en fusillade sur l’autoroute. Mais en réalité, qui a besoin de règles de circulation quand on a de la puissance de feu, pas vrai ?

Mes impressions de Cyberpunk Phantom Liberty

Mon temps de jeu était une tentation alléchante, un simple avant-goût de l’aventure à venir. Phantom Liberty ressemble à une visite chez un ami cher, bien que légèrement mal famé. C’est familier mais rafraîchissant ! Un peu comme une douche pour Netrunner après une session marathon de piratage.

C’est vrai, le DLC ne semble pas être une révolution, et c’est très bien comme ça. (ça nous changera des précédentes opérations marketing trop arrogantes)

C’est plutôt comme un accompagnement épicé pour un plat principal déjà savouré (Ouais, généralement, je mets du Tabasco dans mes spaghettis). Mais retenez bien vos câbles d’interface, car Phantom Liberty n’est pas qu’une simple épice. C’est un jeu de rôle qui change la donne, avec une toute nouvelle fin pour ceux qui pensaient que l’histoire de V était close.

Alors, citoyens cybernétiques, marquez vos calendriers virtuels pour le 26 septembre. Que vous choisissiez de plonger dans le nouveau contenu depuis une sauvegarde existante ou de faire une entrée fracassante avec une nouvelle partie, Phantom Liberty est prêt à injecter une nouvelle dose de vie dans les veines cybernétiques de Night City. Et avec la propension de CDPR pour les rebondissements scénaristiques, qui sait où le terrier néon vous mènera ? Une chose est sûre, ça promet d’être un sacré périple, choombas.