NBA 2K25 est arrivé, et si tu es un fan de basket ou un habitué de la série, tu vas certainement te poser la question suivante : est-ce que cette édition vaut le coup ? Spoiler : oui, mais avec quelques réserves. Je vais te donner mon avis honnête sur chaque aspect du jeu pour que tu puisses te faire ta propre idée avant de passer à la caisse.
Gameplay – Un sentiment de déjà-vu, mais des ajustements bienvenus
Dans NBA 2K25, tu sens immédiatement que le gameplay a été affiné. Grâce à la technologie ProPlay, les mouvements des joueurs sont plus fluides et naturels. Par exemple, quand tu prends un tir, tu remarques que le joueur reproduit vraiment le geste de son homologue dans la vraie vie, et ça, c’est super satisfaisant. Les dribbles, eux aussi, ont été améliorés avec un système de transition plus souple entre le dribble et le tir.
Par contre, le timing des tirs reste toujours un peu capricieux. Tu peux avoir l’impression d’avoir parfaitement exécuté ton geste, et pourtant, ton ballon finit sur l’anneau. C’est frustrant, surtout si tu joues en ligne et que chaque tir compte. En défense, une petite nouveauté permet de couper les déplacements adverses avec un simple mouvement de joystick, ce qui rend la défense plus active et moins passive.
Une nouveauté intéressante, c’est le mode Learn 2K, qui t’aide à mieux comprendre les mécaniques, que tu sois débutant ou vétéran. C’est franchement une bonne idée, car si tu te lances dans des modes comme MyTeam ou The City sans connaître les bases, tu risques de vite te sentir perdu. Mais dans l’ensemble, bien que le gameplay soit bon, il n’y a pas de révolution, juste quelques ajustements ici et là.

Graphismes – Toujours au sommet, mais trop exubérants ?
Sur le plan graphique, NBA 2K25 reste la référence. Les joueurs sont hyper réalistes, leurs visages, leurs tatouages, leurs mouvements… tout y est. Le souci du détail est impressionnant. Le niveau de précision est tel que tu reconnaîtras immédiatement ton joueur préféré rien qu’à sa démarche sur le terrain.
Les arènes sont également magnifiques, avec une atmosphère électrique qui te met direct dans l’ambiance d’un vrai match de NBA.
The City, la fameuse zone de jeu en monde ouvert de MyCareer, est visuellement très plaisante aussi. Mais franchement, on touche parfois au ridicule avec des décors qui frôlent l’absurde. Un Colisée romain avec Michael Jordan sur les murs ou encore des tigres en bord de terrain… On est dans un délire visuel que je trouve un peu trop kitsch. Ce qui me dérange, c’est que derrière ces paillettes, on sent souvent une incitation subtile à dépenser de la monnaie virtuelle pour débloquer du contenu cosmétique.
En résumé, si tu cherches du réalisme pur côté graphismes, c’est du lourd. Mais si tu espères une immersion NBA sérieuse dans The City, tu pourrais être un peu déboussolé par tout ce décorum excentrique.

Bande son – Une ambiance sonore efficace mais déjà vue
La bande son, c’est une des marques de fabrique de la série, et NBA 2K25 ne fait pas exception. Cette année encore, on a droit à une tracklist variée avec des sons hip-hop et R&B qui collent parfaitement à l’ambiance du jeu. Il y a des morceaux bien punchy qui te donneront envie de te plonger encore plus dans l’action. Côté effets sonores, les commentateurs sont toujours aussi dynamiques et bien synchronisés avec ce qui se passe à l’écran.
Cela dit, il n’y a rien de vraiment nouveau sur ce point. Si tu as joué aux précédents opus, tu ne seras pas dépaysé par la bande son. Personnellement, j’aurais aimé un peu plus de personnalisation ou quelques surprises musicales, mais bon, elle fait le job et crée une bonne immersion pendant les matchs.

Scénario – MyCareer et The City toujours présents, mais inégaux
Le mode MyCareer reste au cœur de NBA 2K25. Ici, tu crées ton joueur et tu le fais évoluer jusqu’au sommet de la NBA. La nouveauté de cette année, ce sont les Pro Builds, des templates inspirés de vraies stars NBA pour t’aider à construire ton avatar. C’est intéressant, mais ça reste assez basique. Le souci, c’est que si tu veux vraiment voir ton joueur progresser, tu devras passer par la case microtransactions. Parce que commencer avec une note globale de 60, ça fait mal, surtout quand tu te retrouves face à des joueurs beaucoup plus forts dans The City.
En parlant de The City, cette année elle est encore plus grande et plus dingue. Tu peux faire des courses de karts, participer à des événements en ligne, et même te balader dans un univers complètement déjanté. C’est fun, mais encore une fois, ça peut vite devenir un attrape-VC. La bonne nouvelle, c’est qu’il y a un mode plus compétitif dans le Colisée, où tu peux affronter d’autres joueurs dans des matchs plus sérieux. Mais là encore, tout est fait pour que tu aies envie d’acheter du contenu avec de la vraie monnaie.

Modes supplémentaires – MyTeam, MyNBA et le WNBA
Le mode MyTeam, axé sur la collection de cartes, a quelques nouveautés avec les modes Breakout et Triple Threat Park. Ces nouveaux modes sont conçus pour offrir des parties plus courtes et dynamiques, ce qui est plutôt sympa si tu n’as pas le temps de t’embarquer dans des matchs longs Cependant, même si le retour de la maison des enchères est appréciable, on sent vite arriver le mur du grind, et progresser sans passer par les microtransactions devient un véritable défi.
Côté MyNBA Eras, on peut désormais revivre l’époque des Warriors de Steph Curry en 2016. Ce n’est pas l’ajout le plus pertinent, surtout que l’ère LeBron (2011) couvrait déjà bien cette période. Mais si tu es un fan de « what if » et de la personnalisation à outrance, tu trouveras ton bonheur dans ce mode. Par contre, des absences notables dans les effectifs, comme Blake Griffin ou Andre Iguodala, ternissent un peu l’expérience.
Enfin, le mode The W, consacré à la WNBA, est toujours là, mais reste sous-exploité. C’est cool que 2K continue de mettre en avant le basket féminin, mais le mode manque cruellement d’intégration dans The City et d’un réel développement. Il y a du potentiel, mais il est clairement sous-utilisé.
Conclusion - Solide mais perfectible
En fin de compte, NBA 2K25 reste un excellent jeu de basket. Si tu es fan de la série, tu retrouveras tout ce que tu aimes : des graphismes au top, un gameplay raffiné et des modes de jeu variés. Mais les microtransactions omniprésentes et l’absence de réelles innovations marquantes ternissent un peu le tableau. C’est un bon jeu, mais pas une révolution.
Il fait bien son boulot, mais à quand un vrai dunk spectaculaire qui ne soit pas freiné par les microtransactions ?