Trek to Yomi, le dernier titre de Devolver Digital reprend le style des films de samouraïs en noir et blanc d’Akira Kurosawa. Enfin, il faut encore connaître ces classiques et si vous êtes un fan du style, je vous invite à regarder RAN dans sa version originale en noir et blanc… Bref, tout au long du jeu, vous serez transportés à travers des villages en feu, des rizières soufflant dans le vent et même un grand vortex noir tourbillonnants en enfer. Pour venir boucler ce Trek To Yomi, vous aurez face à vous un chemin parsemé d’embûches. Il y aura des mystères à découvrir tout au long de votre aventure. Pour plus de plaisir, je vous conseille de jouer à la manette en fonction de la plateforme utilisée. Ici, j’étais sur PC du coup, le combo clavier/souris oubliez. Bonne lecture.

Synopsis

C’est donc après le saccage de sa ville par des bandits, que le protagoniste de ce Trek To Yomi, Hiroki doit choisir s’il doit rester fidèle à son devoir, protéger ses proches ou chercher à se venger. Vous l’aurez compris, c’est un classique des samouraïs sauf qu’ici, l’histoire est plutôt bien racontée. Hiroki affronte ses démons personnels ainsi que des démons au sens propre. Pour la petite histoire, vos décisions influenceront la fin de cette épopée de samouraï.

En ce qui concerne les doubleurs japonais, sachez également qu’ils offrent des performances brutes. En ce qui concerne l’acteur de Hiroki, en particulier. Il réussit à transmettre sa spirale de colère et de regret tout au long de l’aventure.

À différents moments, Hiroki jongle entre la vie et la mort. Cela se ressent encore plus dans la seconde moitié du jeu avec de plus en plus d’apparitions de démons.

Les combats et le gameplay

En ce qui concerne les combats (ce qui me semble être le point essentiel dans les jeux de Samouraïs) je les ais trouvés fort répétitifs. La majeure partie de votre périple dans Trek to Yomi se fait au katana. Certes, vous avez d’autres armes tels un mousquet ou un arc, mais il n’en est rien, nous sommes ici sur un jeu de Samouraï. On veut du Katana nous et des corps tranchés en deux!

J’ai donc passé la majeure partie du jeu à répéter les mêmes combos. Oui vous en apprenez de nouveau au fur et à mesure que vous avancer dans le jeu. Malheureusement, la plupart des premiers sont efficaces. En vrai, j’avais l’impression d’être coincé dans un didacticiel interminable. Oui parfois il y avait des parades ou des contre, mais, de manière occasionnelle. Après c’est logique, car il fallait créer des ouvertures.

En ce qui concerne les commandes et l’animation du titre, elles ne sont pas à la hauteur de la fluidité des duels de films que Trek to Yomi veut tant imiter. L’esquive est également incohérente. Des fois, je pouvais rouler derrière un ennemi, alors que d’autres fois, j’avais l’impression de foncer dans un mur.

La variété d’ennemis n’est pas non plus le haut du tableau de ce Trek to Yomi. Au début, vous devrez combattre des bandits, puis des créatures surnaturelles et des apparitions fantomatiques. Ces ennemis utilisent exactement les mêmes modèles de personnages tout au long du jeu.

Les boss, et vous en rencontrerez, sont de loin les plus amusants à combattre dans l’aventure. La monotonie et sont les seuls ennemis qui m’ont poussé à faire plus que d’enchaîner les mêmes combos. Un des boss m’a obligé à ajuster constamment mon positionnement sur le champ de bataille. Si je restais trop près d’un côté de la scène, son attaque de vent pouvait m’éjecter et le jeu était terminé.

Une exploration linéaire

L’exploration suit principalement des chemins linéaires tout au long de l’histoire. Il existe certes des énigmes, faciles à résoudre en plus de ça, sur notre chemin mais elles arborent toutes la même pattern.

Mettons de côté la phase des combats et parlons un peu de la caméra fixe qui avec des mouvements en 3D vous permet d’explorer le tableau dans lequel vous vous trouvez afin de récolter des objets à collectionner. Il y aussi des améliorations à trouver comme l’augmentation de l’endurance et de la santé. Vous serez souvent amenés à rencontrer deux chemins : le premier qui fait avancer l’histoire, et l’autre qui mène à un d’objet à collectionner ou d’amélioration. Le soucis est qu’il est parfois compliqué de s’y retrouver tant le détail est minime. Je suis passé plusieurs fois à côté d’éléments à trouver et il faut tout recommencer pour les débloquer.

Un Hiroki plus fort que jamais

Mon but dans le jeu était de trouver autant d’améliorations que possible pour rendre Hiroki plus expert en combat. Je me disais que je choisirais un chemin et m’y tiendrais, en espérant trouver ce que je cherche et parfois cela échouait. En revanche, si je choisissais le mauvais chemin, je finissais par tomber d’un rebord qui ne m’offrait pas la possibilité de remonter. Par contre, et ce n’est pas négligeable, Trek to Yomi est plutôt généreux en points de sauvegarde. Vous en avez en général avant et après presque toutes les rencontres. Il est donc très simple de démarrer à partir d’un point de contrôle récent.

6/10

Résumé

À plusieurs reprises, les rencontres avec les ennemis sont sympas, mais répétitives et malheureusement on se lasse. Certes, le jeu est très joli, mais, ce n’est pas ça qui fera de Trek To Yomi le jeu à retenir. Donc, malgré sa grandeur visuelle, Trek to Yomi n’est pas très amusant au final et c’est bien dommage. J’ai streamé le jeu et je me suis parfois ennuyé alors que les possibilités d’en faire un excellent jeu étaient présentes. Le titre tente de raconter une histoire digne d’un drame samouraï, mais le combat ne sort jamais de la partie ennuyeuse d’un didacticiel. Bref, vous l’aurez compris, Trek To Yomi ne m’a malheureusement pas séduit pour le coup.

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